Lettre d’information n° 12 (2004)

Vie de la Société

Conseil d’Administration

Le Conseil d’administration s’est réuni le vendredi 30 janvier 2004 à 15 heures à la Maison Heine de la Cité Universitaire de Paris, sous la présidence de Catherine Volpilhac-Auger.

Présents : P. Andrivet, L. Bianchi, C. Courtney, J-P. Courtois, C. Dornier, B. Falk, C. Larrère, C. Lauriol, Ch. Martin, E. Mass, A. Postigliola, P. Rétat, C. Volpilhac-Auger.

Excusés : D. Felice, R. Minuti, C. Spector.

1°) Fonctionnement de la Société

Le Conseil constate avec regret l’absence de candidature au poste clef de secrétaire général. Diverses bonnes volontés se proposent pour pallier ponctuellement cette carence.

2°) Eléments du rapport moral et du rapport financier

La Présidente rappelle les points forts de l’année écoulée. Le trésorier P. Andrivet présente les comptes de l’année 2003 qui font apparaître notamment une stabilité du nombre des cotisants. Le Conseil s’interroge sur les répercussions négatives, sur ce nombre, de l’absence de revue en 2003. Par ailleurs les réductions importantes accordées aux sociétaires sur chaque nouveau volume des OC n’ont entraîné aucune nouvelle adhésion - ce qui aurait pu nous mettre en difficulté avec l’éditeur. Le trésorier propose ensuite un projet de budget pour 2004. Après discussion, le Conseil approuve à l’unanimité ces deux documents qui seront soumis à l’Assemblée générale.

3°) Revue Montesquieu

La Présidente résume les négociations engagées avec les éditions Droz à Genève. Elle constate l’absence d’un secrétaire de rédaction et le manque de proposition d’articles de qualité en nombre suffisant. Elle fait état de deux réunions du comité de rédaction (avril et octobre 2003 ; à l’issue de la première il avait été envisagé de renoncer à un accord avec Droz), et présente les propositions qu’il soumet à l’examen du Conseil. La Revue, dont l’importance pour la Société est considérable, ne paraîtrait que tous les deux ans ; le site de la Société abriterait des résumés d’articles avant même leur publication, ainsi que la bibliographie annuelle et la « Chronique » de Jean Ehrard. Pour en maintenir le niveau, elle serait ouverte aux jeunes chercheurs français ou étrangers pour des articles relevant d’une vraie activité de recherche, dans le domaine des idées politiques et plus seulement en étant explicitement centrée sur Montesquieu. Pour en assurer la diffusion, la publication serait assurée par la Librairie Droz. Certains aspects financiers comme le sort réservé à diverses demandes de subvention doivent encore être approfondis. Après discussion et amendement, la proposition de fonctionnement de la Revue est approuvée à l’unanimité par le Conseil.
Le Conseil examine ensuite la proposition de règlement intérieur de la Revue et lui apporte divers amendements. Le règlement définitif joint en annexe est approuvé à l’unanimité, et sera placé sur le site de la Société (voir Rubrique : Revue). Il prévoit un comité scientifique qui garantira le niveau de la Revue, un comité de rédaction et un comité de lecture. Le renouvellement de ces instances s’effectuera tous les quatre ans. Des noms sont avancés pour le comité scientifique. Les membres du Conseil d’administration constituent le comité de lecture.

4°) Cahiers Montesquieu

CM 8 (Georges Benrekassa, Les Manuscrits de Montesquieu : secrétaires, écritures, datations) : les premières épreuves sont corrigées ; sortie prévue au printemps 2004.
CM 9 : ces actes du colloque de Bordeaux (éd. Catherine Larrère) demandent un lourd travail d’harmonisation ; sortie prévue à l’automne 2004.
Apparaît la nécessité d’établir une liste des éditions de référence des œuvres de Montesquieu recommandées au moins aux collaborateurs européens des CM (pour les éditions des Pensées par exemple) ; C. Larrère accepte cette tâche. Cette liste sera mise sur le site de la Société.

5°) Montesquieu 2005

Plusieurs projets pour la commémoration du 250e anniversaire de la mort de Montesquieu ont été annoncés : Académie de Berlin, Oxford, Société américaine. Un colloque sur “Montesquieu et le 3e millénaire” sera organisé à Potsdam du 15 au 17 septembre 2005.
La Société organise ou participe à l’organisation de plusieurs manifestations : une journée d’étude sur l’esthétique de Montesquieu à Clermont en mars 2005, une autre à la Bibliothèque nationale fin novembre ou début décembre 2005. J. Ehrard, qui élabore au nom de la Société en collaboration avec des universitaires bulgares un colloque à Sofia à l’automne, présente un projet sur ce thème : “Montesquieu, l’État et la Religion”. Avec quelques modifications, le Conseil approuve ce projet et en fixe la date au 30 septembre et 1er octobre 2005 (Voir ci-dessous avant-projet et appel à communications pour ce colloque.)
D’autres manifestations auront lieu, dont la Société Montesquieu informera ses membres sur le site web (voir ci-dessous), au fur et à mesure qu’elle en sera informée. Celles-ci sont récapitulées dans la rubrique « Montesquieu 2005 »

6°) Site Web

Un nouveau site de la Société est en cours de réalisation à l’ENS Lettres et sciences humaines de Lyon (http://montesquieu.ens-lsh.fr) sous la responsabilité d’O. Laurini. Une réflexion se poursuit sur son contenu et sa mise à jour : statuts de la Société, liste de ses membres, normes de publication de la Revue avec son règlement intérieur, bibliographie depuis le début de la Revue, annonces d’articles et de manifestations, etc..

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 18 h 30.

Assemblée générale

L’assemblée générale, réunie dans la Grande salle de la Maison Henri Heine, est ouverte par quelques mots de bienvenue de la directrice de l’établissement, qui a généreusement accueilli toutes les réunions de la Société. Elle se poursuit avec la présentation du rapport moral, suivi du rapport financier (ci-après). L’assemblée générale est suivie par la conférence de Denis de Casabianca, « Le regard dans L’Esprit des lois ».

Rapport moral 2003

L’année 2002 s’était terminée pour la Société Montesquieu par une période difficile : le poids des responsabilités s’étant accru avec la multiplication des activités, c’est l’existence même de la Société qui était menacée, et il fallait en tout état de cause envisager une réorganisation de son fonctionnement. Sans que l’on puisse dire actuellement que la crise est surmontée, il apparaît cependant que les difficultés sont en passe d’être résorbées : des bonnes volontés se sont manifestées, preuve qu’il existait au sein de son Conseil d’administration à la fois une véritable volonté de la faire vivre et un dévouement à la collectivité. Sans un tel dévouement, une association telle que la nôtre ne peut se développer ni même survivre. Ce rapport moral sera donc aussi l’occasion de saluer ceux qui contribuent à assurer l’avenir de la Société Montesquieu, en se chargeant de tâches parfois ingrates mais indispensables.

Selon une alternance que l’on fait régulièrement remarquer, la Société Montesquieu a connu en 2003 une année apparemment tranquille, mais en fait fort studieuse, qui doit se traduire par un regain de publications l’année suivante. Le point majeur est cependant la régularité qui va maintenant caractériser la publication des Œuvres complètes : après des débuts difficiles, où l’on avait vu sortir environ un volume tous les deux ans, on arrive à un volume par an, le Spicilège en 2002, les Œuvres et écrits divers en 2003, bientôt (juin 2004) les Lettres persanes, précédées des introductions générales (tome I). Pour 2005 sont annoncés les deux tomes de la Collectio juris. La publication des Œuvres complètes constitue la première raison d’être de la Société Montesquieu, et à ce titre l’instauration de nouveaux modes de fonctionnement, plus rigoureux, mérite d’être signalée. On signalera aussi à quel point la collaboration avec l’UMR 5037 (ENS-LSH, Lyon) est fructueuse : la coordination éditoriale est désormais assurée par Caroline Verdier, ingénieur d’étude au CNRS, rattachée à cette UMR. Mais tous les volumes actuellement sous presse ont aussi bénéficié du travail préparatoire de l’UMR LIRE (Yvette Chiffre, Grenoble 3). Cette régularité est un point de satisfaction important.

L’année 2003 a aussi été une année de préparation pour plusieurs publications : le Cahier Montesquieu n° 8, dû à Georges Benrekassa, Secrétaires, écritures, datations, est sous presse (il est attendu pour le printemps 2004) ; le n° 9, dirigé par Catherine Larrère (actes du colloque de Bordeaux, Montesquieu, œuvre ouverte ? Montesquieu après 1748), sera imprimé à la fin de l’année 2004. La responsabilité éditoriale des Cahiers a été confiée à Carole Dornier, qui doit aussi s’occuper des relations avec l’éditeur.

Le Cahier n° 9 sera adressé à tous les sociétaires, pour compenser ce qui doit être compté comme un point noir de notre bilan de cette année : l’absence de numéro 7 (2003) de la Revue Montesquieu. Après une année de réflexion, il est apparu que le poids financier de cette publication et la difficulté à trouver chaque année un nombre suffisant de bons articles ne représentaient pas des obstacles insurmontables : on se propose donc désormais un numéro tous les deux ans. Christophe Martin a accepté la tâche de secrétariat de rédaction pour l’échéance prochaine, Céline Spector pour la suivante. Les négociations avec Droz envisagées début 2003 vont donc pouvoir reprendre, et nous espérons sortir le numéro 7 en 2004. Ce numéro sera consacré aux Pensées, auxquelles a été consacré fin 2003 à Naples un séminaire, dans la perspective de la préparation de l’édition, sous la direction de Carole Dornier. La Revue en permettra une publication rapide, tout en jouant le rôle indispensable de complément de l’édition.
Le bilan ne serait pas complet si l’on ne mentionnait pas les projets auxquels on a commencé à travailler activement dès 2003, et qui ne seront réalisés qu’en 2004 et 2005. Le début de l’année 2004 a vu l’ouverture du nouveau site Montesquieu (http://montesquieu.ens-lsh.fr), conçu par Pierre Mounier (ENS-LSH) et placé sous la responsabilité d’Olivier Laurini. Quant à 2005, ce sera une année de commémoration, marquée par plusieurs colloques dont on trouvera la liste dans le compte rendu du Conseil d’administration. Il sera important que la Société Montesquieu, fortement sollicitée, puisse jouer son rôle tout en maintenant ses activités éditoriales. La relève étant désormais assurée, on peut envisager avec optimisme une telle perspective.

Constitution des différents conseils

Conseil d’administration

Bureau

Président d’honneur : Jean Ehrard

Président : Catherine Volpilhac-Auger

Vice-présidents : Cecil P. Courtney, Edgar Mass, Alberto Postigliola

Secrétaire général : Lorenzo Bianchi
Secrétaire général adjoint : M.-G. Bottaro-Palumbo

Trésorier : Patrick Andrivet
Trésorier adjoint : Rolando Minuti

Autres membres

Maria-Grazia Bottaro-Palumbo, Jean-Patrice Courtois, Carole Dornier, Berthold Falk, Domenico Felice, Catherine Larrère, Claude Lauriol, Christophe Martin, Sheila Mason, Michel Porret, Pierre Rétat, Céline Spector.

Conseil scientifique

Membres :

Lorenzo Bianchi, Andrew Brown, Hélène de Bellaigue, Jean-Patrice Courtois, Sergio Cotta, Cecil P. Courtney, Nicholas Cronk, Jean Ehrard, Domenico Felice, Catherine Larrère, Edgar Mass, Rolando Minuti, Alberto Postigliola, Pierre Rétat, Catherine Volpilhac-Auger, Françoise Weil.